Tu vois tes deux amis comploter pendant la cour de récré, puis le soir, ils partent ensemble, sans toi ! Vas-tu découvrir ce qu’ils fabriquent ou auras-tu trop peur pour les suivre dans la maison de la sorcière ?
Fichier pour STUDIO (Lunii) téléchargeable en fichier zip ici : La maison de la sorcière
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Prologue
Tu es vraiment très en colère contre Raphaël et Inaya, tes amis. Ils t’ont évité.e toute la journée ! D’habitude, vous jouez toujours ensemble tous les trois, alors pourquoi t’avoir mis à l’écart aujourd’hui ? Pire encore, lorsque tu les as aperçus dans un coin de la cour de récré discutant à voix basse, tu t’es approché.e. Et bien, ils ont arrêté subitement de parler et ont trouvé une excuse pour aller discuter seuls un peu plus loin ! Il n’y a qu’une explication possible : ils parlaient de toi derrière ton dos.
Grrrr… voilà qui te fait grincer des dents pour tout le reste de la journée.
En plus, ce soir, alors que tu sors de l’école, tu les vois partir tous les deux, main dans la main, en direction du parc. Donc même après l’école, ils t’évitent ?
Les larmes aux yeux, tu serres les poings à t’en faire mal aux doigts.
Que fais-tu ? Tu les suis, ou pas ?
Tu les suis
Tu ne les suis pas
2. Tu ne les suis pas
Oh et puis zut, tu ne les suis pas. Puisqu’ils ne veulent pas jouer avec toi, et bien tu joueras seul.e et puis c’est tout ! Mais alors que tu les regardes s’éloigner, tu es un peu étonné.e de les voir dépasser le parc pour continuer en direction de la maison de l’impasse, celle que tous les enfants appellent « la maison de la sorcière ».
Étrange, pourquoi iraient-ils là-bas ? Non, c’est sans doute rien, tu dois te tromper.
Avec un froncement de sourcils, tu décides de t’en moquer et de rentrer. Après tout, qu’est-ce que ça peut bien faire s’ils sont assez idiots pour aller dans la maison de la sorcière hein ?
Tu rentres chez toi
3. Tu rentres chez toi
Cependant, une fois arrivé.e à la maison, tu ne fais que tourner en rond et te tordre les mains d’inquiétude. Ta grande sœur et tes parents ne sont pas là, et le silence qui règne te paraît subitement insupportable.
La maison de la sorcière, c’est pas rien.
Un tas d’histoires horribles circulent sur cette maison et sa propriétaire. Même toi qui adore les histoires qui font peur, tu avais refusé d’y aller le jour d’Halloween l’année dernière. C’était beaucoup trop risqué.
Celle qui habite là vit toute seule dans sa grande maison, et parfois, le soir, des bruits étranges en sortent… comme des gémissements…
Gémissements. Toi aussi tu as envie de gémir en te souvenant à quel point tu avais eu peur une fois planté devant cette maison…
Mais alors que tu tournes en rond chez toi, tu réalises que tu ne peux vraiment pas rester ici. Ce sont tes amis ! Et s’il leur arrivait quelque chose dans cette horrible maison ? Tu ne pourrais jamais te le pardonner.
Tu te décides finalement et ressors de chez toi en courant presque. Sur le chemin, tu croises Lucie, une copine, qui te raconte qu’elle a vu Raphaël et Inaya entrer tous les deux dans la maison de la sorcière. Elle a l’air de trouver ça amusant. Elle ne réalise pas à quel point elle est effrayante cette maison ou quoi ?
Un tas de pensées toutes plus horribles les unes que les autres te traverse l’esprit : et si tes amis étaient transformés en crapaud ? Et si c’était trop tard pour les sauver ? Et si, toi aussi, tu étais attrapé par la sorcière ?
Mais alors que ton cerveau bouillonne, te voilà arrivé devant la maison, que fais-tu ? Tu les appelles, tu cognes à la porte, ou tu essayes d’ouvrir la porte ?
Tu les appelles
Tu cognes à la porte
Tu essayes d'ouvrir la porte
4. Tu les suis
Ta tristesse est finalement plus forte que ta colère et tu décides de les suivre de loin.
À ta grande surprise, ils dépassent le parc sans s’y arrêter. Toi qui pensais qu’ils étaient simplement partis jouer au parc sans toi, tu es perturbé.e. Et tu l’es encore plus lorsque tu les vois s’arrêter tous les deux devant la grande maison de l’impasse. Celle qui est appelée « la maison de la sorcière ». Mais pourquoi iraient-ils par là-bas ?
Brrr. Un frisson te parcourt le dos. On dit de la sorcière qu’elle transforme ceux qui la dérangent en crapauds.
Alors que tu vois tes amis passer le portillon, tu restes un instant bouche bée puis tu cours pour les rattraper, leur dire d’arrêter ! Malheureusement, lorsque tu arrives, il est déjà trop tard, ils sont rentrés dans la maison. Incroyable, pourquoi ils font ça ?
Tu restes un instant paralysé puis tu te diriges vers la porte d’entrée, l’inquiétude pour tes amis descendant de ta tête jusque dans ton estomac, pour y former une espèce de boule très lourde qui te donne presque envie de vomir.
Ne sachant pas quoi faire d’autre, tu observes la porte. Elle paraît tout à fait normale, mais tu remarques qu’il y a une espèce de gros cercle de métal au beau milieu de la porte : un heurtoir ! C’est la première fois que tu en vois un en vrai. Tu as beau regarder partout, pas de sonnette. Mais de toute façon, est-ce que ça aurait été une bonne idée de sonner ?
Tu hésites. Tu les appelles ? Tu cognes à la porte ? Tu essayes d’ouvrir la porte ? Ou… tu rentres chez toi. Après tout, ils ont prouvé toute la journée qu’ils ne voulaient pas de toi !
Tu les appelles
Tu cognes à la porte
Tu essayes d'ouvrir la porte
Tu rentres chez toi
5. Tu les appelles
Après avoir hésité quelques instants devant la porte fermée, tu te dis que même s’ils sont dans la maison, ils ne peuvent pas être allés bien loin, si tu les appelles, ils vont t’entendre et ressortir.
Alors tu essayes de crier le plus fort possible « Raphael ! Inaya ! ». Sauf que, quelle horreur, c’est une toute petite voix riquiqui qui sort de ta bouche : « Ra-Raphael… I-Inaya ? ». Tu as trop peur pour vraiment crier ! Impossible qu’ils t’entendent avec cette voix de souris.
Au bord des larmes, tu réalises que tu es trop effrayé.e pour pénétrer dans cette maison et même pour cogner à la porte. Mais alors que tu tournes les talons pour rentrer chez toi, tu entends du bruit à l’intérieur. Un rire étouffé. À moins que ça ne soit un cri ?
Les yeux écarquillés et la bouche sèche à force de la garder entrouverte comme prête à crier, tu t’immobilises.
Que fais-tu ? Tu prends tes jambes à ton cou ? Tu essayes de regarder par une fenêtre ? Tu cognes à la porte ? Ou tu essayes d’ouvrir la porte ?
Tu prends tes jambes à ton cou
Tu essayes de regarder par une fenêtre
Tu cognes à la porte
Tu essayes d'ouvrir la porte
6. Tu essayes de regarder par une fenêtre
Le bruit que tu as entendu était tout de même un peu inquiétant. La fenêtre la plus proche c’est celle qui se trouve à gauche de la porte d’entrée. Tu t’approches et tu montes sur un pot de fleurs pour voir à l’intérieur.
Boum ! Le pot de fleurs se renverse et se brise ! Et toi, tu te retrouves les fesses par terre après avoir poussé un cri digne des plus grandes sirènes d’alerte. Wouuuuuaou !
Au-dessus de ta tête, la fenêtre s’ouvre brusquement sur une dame, les cheveux gris en bataille et l’air sévère.
— Dis donc toi !
Tu t’étouffes à moitié en ravalant ton hurlement et tu te sens changer de couleur.
Elle a l’air de réaliser qu’elle t’effraie atrocement, car elle continue d’une voix un peu plus douce :
— Tu veux entrer pour prendre un cookie ? La porte d’entrée est ouverte et la cuisine est à gauche. Allez, viens !
Tu déglutis et ta grande horreur, ton ventre se met à gargouiller. Grlouik. C’est bien le moment !
Que fais-tu : tu prends tes jambes à ton cou ? Ou tu vas dans la cuisine ?
Tu prends tes jambes à ton cou
Tu vas dans la cuisine
7. Tu cognes à la porte
Prenant ton courage à deux mains, tu décides de cogner à la porte, au cas où quelqu’un répondrait. Après tout, ce gros heurtoir sur la porte est là pour ça ! Et si personne ne répond, et bien, ça veut dire que tu peux entrer chercher tes amis non ?
Tu n’y crois pas vraiment, mais à peine quelques secondes après ton utilisation du heurtoir, la porte s’ouvre brusquement. Tellement brusquement que c’est limite si tu ne tombes pas en arrière ! Sur le pas de la porte, une femme avec de longs cheveux gris en bataille et un visage sévère barré d’un grand sourire bizarre te regarde en baissant les yeux vers toi. Tu ne sais pas quoi penser d’elle : elle est gentille, ou elle est méchante ?
En plus elle te parle d’une voix hyper forte :
— Et bien, tu veux me demander quelque chose ?
Tu bafouilles quelque chose d’incompréhensible, mais bizarrement, on dirait qu’elle comprend.
— Tu veux entrer ? Si tu veux, viens, suis-moi dans la cuisine !
Puis elle recule dans la maison, te laissant la place pour entrer. Tu n’en as pas vraiment envie, mais tu te sens un peu obligé.e de la suivre. Devant toi se trouvent une porte inconnue et un escalier en colimaçon. À droite, une porte mène à une bibliothèque, et à gauche, c’est la cuisine.
Tu hésites un peu. Pourquoi veut-elle t’emmener dans la cuisine ? Ton ventre se tortille de peur… ou de faim ? Tu n’as plus que deux solutions : Soit tu la suis dans la cuisine, soit tu prends tes jambes à ton cou !
Tu prends tes jambes à ton cou
Tu vas dans la cuisine
8. Tu vas dans la cuisine
Alors que tu pénètres dans la cuisine, une odeur de cookies te prend aux narines. Hum ! Ça sent super bon ! Ton estomac arrête un peu d’avoir peur pour se mettre à grogner de gourmandise ! C’est que tu n’as pas pris ton goûter encore !
Tu sursautes lorsque la femme qui se tient debout devant la cuisinière t’interpelle :
— Alors, puisque tu es là, tu veux un cookie ?
Tu regrettes soudainement d’être entré.e dans cette cuisine. Tu as l’impression d’être tombé dans un piège. Et si les gâteaux étaient empoisonnés ? Et Raphaël ? Et Inaya ? Ils sont où ? Pourquoi cette femme fait comme si c’était normal que tu sois là, et pourquoi elle ne parle pas d’eux ?
Alors que ton esprit s’emballe, il te semble entendre un bruit étouffé, comme un bruit de livre qui tombe. Mais alors que tu tournes la tête dans la direction de la bibliothèque, la vieille femme t’interpelle d’une voix forte :
— Tu te décides ? Cookie ou pas ?
Ton ventre grogne de plus belle.
Qu’est-ce que tu fais ? Tu prends le gâteau ? Tu le refuses ? Tu oses demander si tes amis sont ici ? Tu prends tes jambes à ton cou ? Ou alors… tu fais semblant de sortir, mais tu vas jeter un œil dans la bibliothèque en face ?
Tu poses des questions
Tu manges le gâteau
Tu refuses le gâteau
Tu prends tes jambes à ton cou
Tu vas dans la bibliothèque
9. Tu poses des questions
Entre deux grignotements de tes ongles, tu parviens à lui demander si deux enfants ne sont pas venus cogner à sa porte ce soir ?
— Deux enfants ? Ah non, pas du tout. De quoi tu parles ?
Tu deviens livide et ton cœur rate un battement. Comment ? C’est impossible, ils sont bien venus ici ! Ils seraient dans le jardin ? Mais non, tu les aurais vu en te dirigeant vers la porte !
Il n’y a pas le moindre doute possible : cette femme ment !
Alors que ta gorge se serre tellement que tu en deviens incapable de parler, la femme te propose à nouveau un cookie.
— Alors ce cookie, tu le prends ou pas ? J’entends ton ventre gargouiller d’ici, tu sais ?
Tu as l’impression que tes cheveux se dressent tout droit sur ta tête !
Que fais-tu, tu manges le gâteau, tu refuses le gâteau, ou tu prends tes jambes à ton cou ?
Tu manges le gâteau
Tu refuses le gâteau
Tu prends tes jambes à ton cou
10. Tu manges le gâteau
L’appel de ton ventre est finalement plus fort que ta volonté. À moins que ça ne soit à cause du regard de la sorcière ? Tu préfères en effet regarder le gâteau que ses yeux, et il en devient hypnotisant ! Ta main se tend vers le cookie avant même que tu ne t'en rendes compte.
Une fois en main, tu le manges à petits coups de dents, comme une souris ou un lutin de Noël affamé. Dès qu’il est terminé, un autre apparaît sous tes yeux et… tu l’engloutis également !
Tu as un peu honte, et dans ta tête, tu penses à tes amis peut-être en danger pendant que toi tu te remplis l’estomac.
Une chose est certaine, ces gâteaux sont très bons et n’ont pas l’air empoisonnés du tout !
Le temps passe, mais tu n’oses pas bouger. Tu ne peux pas rester ici éternellement pourtant. Que dois-tu faire ? Partir poliment et rentrer chez toi, après tout, elle ne ressemble pas à une sorcière cette dame, et ses gâteaux sont très bons ! Ou alors, tu refuses de lui faire confiance et tu fais semblant de sortir pour aller dans la bibliothèque ? C’est là-bas que tu as entendu du bruit, tu en es certain !
Tu pars poliment
Tu vas dans la bibliothèque
11. Tu pars poliment
Alors que tu dis poliment à la dame que tu vas rentrer chez toi, celle-ci te réplique d’une voix ferme :
— D’accord, je te raccompagne !
Hein ? Me raccompagner ? Pourquoi ? Je ne suis pas un bébé, je peux rentrer seul.e ! Pourtant, sa voix ne fait aucun doute, ce n’était pas une proposition, tu n’as pas le choix !
Alors que tu tournes les talons, tu sens son ombre t’envelopper par-derrière. Elle est juste derrière toi, impossible de faire autre chose que de la laisser t’accompagner.
Une fois à l’extérieur, elle t’annonce que vous allez passer par le terrain de jeux pour observer les grenouilles qui se trouvent dans la mare juste à côté.
Observer les grenouilles ? Pourquoi ? Non… Non ! Elle aurait déjà transformé tes amis et elle veut les jeter dans la mare ?
Tu fais un effort énorme pour ne pas laisser paraître ta peur et tu la suis sans dire un mot. Elle essaye bien de faire la conversation, mais parler grenouilles et crapauds, très peu pour toi, alors tu ne fais que des réponses très courtes et elle finit par abandonner.
Au final, vous perdez bien une heure à traîner dehors, et lorsque vous prenez enfin le chemin de chez toi, il commence à faire nuit.
Tu rentres chez toi avec la sorcière
12. Tu rentres chez toi avec la sorcière
Elle t’accompagne jusqu’à ta porte et c’est elle qui sonne ! Que veut-elle dire à tes parents ? Mais alors que ta grande sœur et tes parents ouvrent la porte, tu remarques qu’ils regardent la sorcière – enfin, la dame - avec un grand sourire.
Comment ça ? Ils se connaissent ? Cependant, tu n’as pas le temps de poser de questions. Subitement, tes amis bondissent devant toi en hurlant « surprise ! ». Ils sont là, devant toi, comment est-ce possible ?
Puis tu te tournes vers la sorcièr… heu… la dame, et elle te fait un clin d’oeil. C’est donc pour ça qu’elle a voulu te raccompagner absolument en faisant un gros détour ! Pour que tes amis aient le temps de tout préparer !
— Bon anniversaire ! Ce soir, c’est soirée contes effrayants avec Madame Anoure !
Tu regardes ton père d’un air surpris. Soirée contes ? Génial ! Tu adores les histoires qui font peur ! Enfin… quand elles font « un peu » peur hein ? Mais pas trop tout de même !
Tu bégayes tellement ta surprise est grande :
— Mais alors, mais alors… tout ça, c’était un plan ?
Anaya te répond en riant :
— Oui et non ! Honnêtement, on ne pensait pas que tu nous suivrais jusqu’à l’intérieur de la maison… Heureusement que Madame Anoure avait préparé des cookies, ah ah ah ! C’est ton point faible !
Tu rougis tout en souriant jusqu’aux oreilles. Ce début de soirée avait été génial, et la fin promettait de l’être tout autant !
FIN
13. Tu refuses le gâteau
Malgré ton angoisse, tu refuses le gâteau qu’elle te tend d’un geste de la main. Et puis c’est tout. Tu n’arrives ni à parler, ni à la regarder dans les yeux, ni même à tourner les talons pour t’enfuir ! Tu es juste terrifié.e à l’idée que ce cookie – qui à l’air très appétissant – soit empoisonné.
À ta grande horreur, puisque tu ne la regardes pas, elle s’approche et se baisse à ton niveau. Tu ne peux rien faire d’autre que croiser son regard. Tu te sens mal, tu as l’impression de défaillir. Que fais-tu ? Tu manges le gâteau, ou tu prends tes jambes à ton cou ?
Tu manges le gâteau
Tu prends tes jambes à ton cou
14. Tu prends tes jambes à ton cou
Tu craques et tu prends tes jambes à ton cou ! Tu t’enfuis sans chercher tes amis dans la maison, tu fuis comme si tu avais le feu aux fesses ! Derrière toi, tu entends la sorcière t’appeler mais tu ne comprends rien à ce qu’elle dit, ton cœur qui bat résonne jusque dans tes oreilles !
En sortant dans la rue, tu remarques Lucy, qui semble rire sous cape, et qui te demande de la suivre ? Tu ne comprends absolument pas pourquoi, mais tu décides de le faire. De toute façon, tu es pour l’instant incapable de parler, de raconter ce qu’il s’est passé.
Elle t’emmène chez elle et te propose un cookie ! Tu as encore tellement peur que tu te contentes de le regarder d’un air effrayé. Elle se met à rire aux éclats !
— Qu’est-ce qu’il t’arrive, tu as peur qu’il soit empoisonné ou quoi ?
Tu rougis jusqu’aux oreilles, vexé. Néanmoins, sa remarque t’aide à surmonter ta peur et tu prends le gâteau que tu croques en deux bouchées.
Lucy, c’est une copine qui est super bavarde, elle parle tellement tout le temps que tu n’as même plus le temps de réfléchir ! Finalement, tu restes deux heures chez elle à manger et jouer sur un jeu vidéo. Tu t’éclates tellement que tu en oublies tes amis dans la maison de la sorcière… tu te souviens d’eux alors que tu manges le dernier cookie.
Tu as un peu honte de toi. Mais d’un autre côté, c’est normal d’avoir peur non ?
Qu’est-ce que tu fais ? Tu retournes à la maison de la sorcière ? Ou tu rentres chez toi ?
Tu rentres chez toi
Tu retournes à la maison de la sorcière
15. Tu rentres chez toi
Tu rentres chez toi en te disant que de toute façon, tellement de temps à passé que forcément, tes amis ont dû rentrer chez eux !
Tu te demandes tout de même tout le long du trajet si tu as pris les bonnes décisions. Peut-être que tu n’aurais pas dû te sauver comme ça ? Et pourquoi tu as traîné si longtemps chez Lucy ? Tu aurais pu réfléchir un peu avant de la suivre ! Ou alors tu aurais pu tout simplement lui raconter ce qu’il s’était passé… pourquoi ne pas l’avoir fait ? Par peur d’être traité de lâche ? C’est idiot, c’est normal d’avoir peur dans une pareille situation !
Sans t’en rendre compte, tu te ronges les ongles tout le long du chemin qui te ramène à la maison. Comment vas-tu réussir à dormir ce soir si tu ne sais pas ce que sont devenus tes amis ? Ah, tu sais, dès que tu rentres, tu demanderas à tes parents de téléphoner chez eux, tout simplement !
Mais alors que tu passes la porte de chez toi, tu réalises que tout est silencieux. Étrange, tes parents et ta sœur devraient être rentrés pourtant ?
Tu allumes la lumière et…
— SURPRISE !!!
Des cris, des flashs, et des cotillons te tombent dessus, tandis que toi, tu te protèges de tout ça avec tes bras.
Hein ? Quoi ? Devant toi se trouvent tes parents, ta sœur, Raphaël, Inaya, mais aussi la sorcière ! C’est quoi cette dinguerie ?
— Joyeux anniversaire !
Lorsque tu comprends qu’ils t’ont tous joué un drôle de tour pour t’éloigner de la maison le temps de tout préparer, tu fonds en larmes de soulagement. Ouf ! Tes amis vont bien, et la sorcière… et bien, la sorcière te fait un grand sourire et elle te propose… des cookies bien sûr !
En vrai, elle n’est pas là pour ça, mais parce que le cadeau que tes amis te font, c’est une soirée « contes », et elle est là pour raconter des histoires jusqu’à minuit ! En plus, vu le masque effrayant de grenouille qui est posé sur le gros livre de contes, ce sont sans doute des histoires qui font peur. Génial, tu adores ça !
FIN
16. Tu retournes à la maison de la sorcière
Tu retournes le plus vite possible à la maison de la sorcière. La nuit commence à tomber, ce qui la rend encore plus effrayante ! Mais tu as beau cogner sur la porte avec le heurtoir, crier le nom de tes amis, rien à faire, la maison semble désormais vide.
Où est donc passée la sorcière ? Et tes amis ?
La mort dans l’âme, pas le choix, tu décides de rentrer chez toi.
Tu rentres chez toi
17. Tu essayes d'ouvrir la porte
Peur ou pas peur, peu importe, tu es sûr.e que tes amis sont à l’intérieur, alors, ignorant le heurtoir, tu tournes directement la poignée de la porte en silence… Elle s’ouvre.
Devant toi, une porte fermée, et un escalier en colimaçon. À droite, une bibliothèque. À gauche, une cuisine dans laquelle semble s’activer quelqu’un. Tes amis ? Ou la sorcière ?
Ton cœur bat la chamade et tu sens une goutte de sueur froide couler le long de ton dos. Où décides-tu de diriger tes pas ? Tu vas dans la cuisine, tu montes l’escalier, tu vas dans la bibliothèque, ou tu vas dans la pièce inconnue ?
Tu vas dans la cuisine
Tu montes l'escalier
Tu vas dans la bibliothèque
Tu vas dans la pièce inconnue
18. Tu vas dans la pièce inconnue
Tu te diriges tout droit vers la porte inconnue en faisant bien attention à ne pas faire le moindre bruit. Tu sens une goutte couler le long de ta joue. C’est la peur qui te fait autant suer ? Wouahou ! C’est la première fois de ta vie que de la sueur se forme sur toi à cause de la peur.
Tu en es tout.e excité.e. Avoir peur, ça te remplit d’un sentiment étrange : tu te sens à la fois paralysé.e et capable de tout ! Et tu adores ça.
Un sourire aux lèvres, tu t’approches de la porte et tentes de tourner la poignée… elle s’ouvre !
En rentrant dans la pièce, tu découvres qu’elle est remplie de masques plus effrayants les uns que les autres. Il y en a partout sur les murs, mais aussi sur diverses tables et bureaux. On dirait… mais oui, c’est une sorte d’atelier de fabrication de masques ! Génial !
Alors que tu avances dans la pièce en observant bien tout avec de grands yeux, tu entends un murmure dans l’entrée de la maison. Quelqu’un vient par ici ! Vite ! Que fais-tu ?
Tu attrapes un masque au hasard et tu le mets sur ta tête pour faire peur à la personne et ainsi pouvoir t’enfuir en courant ? Ou tu te caches ?
Tu mets un masque
Tu te caches
19. Tu mets un masque
On rentre dans la pièce et… tu bondis en hurlant « WOUAAAAAAAH !!!! ». Les deux personnes qui viennent d’entrer hurlent de terreur et c’est là que tu réalises que ce sont tes amis Raphaël et Inaya ! En les voyant ainsi terrifiés, tu te dépêches d’ôter ton masque avant d’exploser de rire.
En découvrant qui se cachait derrière le masque, tes amis t’inondent de reproches. Ils ont eu tellement peur ! Puis ensuite ils se mettent à bien rire avec toi. Inaya, la main sur le cœur, s’approche de toi la première et te prend dans ses bras. Tu sens son cœur battre à toute vitesse !
— Bon sang, je crois que je n’ai jamais eu aussi peur de ma vie ! Normalement c’était à nous de faire ça ! Hey, au fait, bon anniversaire !
Anniversaire ? On est quel jour déjà ?
— Ah oui, c’est mon anniversaire ?
— Ben oui, espèce de carotte trop cuite ! lance Raphaël en s’approchant à son tour pour te serrer dans ses bras. Bon anniversaire ! Tu m’as fichu une de ses trouilles ! Tu sais quoi ? On avait prévu de te faire la surprise quand tu rentrerais chez toi, jamais on aurait pensé que tu nous suivrais jusque dans cette maison ! Tu n’as vraiment peur de rien !
Tu avoues sans hésiter :
— Oh si, j’ai eu super peur ! Mais je savais que vous étiez ici, alors je ne pouvais pas vous abandonner quand même.
À cet instant entre dans la pièce la sorcière ! Enfin… tu remarques que tes amis semblent déjà la connaître et elle a un grand sourire.
— Et bien les enfants, tels sont pris qui croyaient prendre, c’est ça ?
Inaya te présente alors Madame Anoure et t’explique qu’ils ont prévu une soirée contes effrayants avec elle chez toi ce soir ! Tu as juste découvert la surprise un peu plus tôt que prévu ! Elle est conteuse pro et son nom « Anoure », c’est aussi un mot qui existe pour de vrai et signifie crapauds et grenouilles. Peut-être que c’est pour ça qu’il y a de drôles d’histoires qui circulent sur elle ? En plus de ça, l’une des machines qu’elle utilise pour faire ses masques est un peu vieille et elle couine bizarrement lorsqu’elle l’utilise. Tu comprends tout !
Maintenant, il ne te reste plus qu’à attendre que tes amis terminent de choisir le livre que Madame Anoure lira ce soir et ensuite, retour à la maison.
Et tu viens de demander… elle t’autorise à prendre le masque de crapaud pour effrayer également tes parents lorsque tu rentreras chez toi !
Aujourd’hui, c’est toi qui vas surprendre tout le monde !
FIN
20. Tu te caches
Trop effrayé.e pour affronter la personne qui s’apprête à entrer dans la pièce, tu te caches sous la nappe d’une grande table à proximité. Les deux mains sur la bouche, tu t’efforces de respirer lentement et surtout, sans un bruit.
Tu entends la porte s’ouvrir et… les voix de tes amis ! Abasourdi.e, tu sors de sous la table sans prendre le temps de réfléchir et tu les dévisages.
Entre toi et eux, qui est le plus étonné ? Aucune idée, mais vous restez tous les trois bouches bées avant d’exploser d’un rire commun !
Inaya s’approche de toi et te dit, toute excitée :
— T’es tranquille toi ! Tu n’as pas eu peur de rentrer dans la maison de la sorcière ?
Tu répliques que bien sûr, tu avais peur, et alors ? Tu savais qu’elle et Raphaël étaient à l’intérieur, tu ne pouvais pas les abandonner !
Après de nombreux compliments sur ton courage qui te font rougir jusqu’aux oreilles, ils te souhaitent alors un joyeux anniversaire – tu avais totalement oublié que c’était aujourd’hui ! – et te racontent toute l’histoire.
En vrai, ils sont venus ici parce que Madame Anoure, la propriétaire de la maison, est conteuse pro et fabricante de masques. Et ce soir, elle vient chez toi pour raconter des histoires qui font peur, comme tu aimes !
Ça devait être une surprise, mais en vrai, tu adores avoir pu la découvrir en avance, et tu n’as qu’une hâte, que la soirée arrive vite ! En plus, une idée germe dans ta tête : et si tu prenais un masque pour faire peur à tes parents et ta sœur lorsque tu rentrerais chez toi ? Ce soir, c’est toi qui surprendrais tout le monde, et non pas l’inverse !
FIN
21. Tu montes l'escalier
Tu commences à monter l’escalier, mais à ta plus grande horreur, les marches grincent atrocement ! Une voix forte t’interpelle immédiatement depuis la cuisine ouverte.
— On ne monte pas à l’étage ! Viens ici tout de suite !
Un petit gémissement de chiot blessé s’échappe de ta gorge et tu te souviens subitement de toutes les raisons pour lesquelles tu ne devrais PAS te trouver ici. C’est la maison d’une sorcière, pourquoi donc as-tu osé tenter d’y entrer sournoisement ? Elle va te le faire payer, c’est sûr !
Tu n’as pas d’autre choix que de rebrousser chemin. Mais ensuite, que fais-tu ? Tu te sauves à toutes jambes ? Ou alors… tu as tellement peur de désobéir à cette voix que tu vas dans la cuisine ?
Tu prends tes jambes à ton cou
Tu vas dans la cuisine
22. Tu vas dans la bibliothèque
Alors que tu te diriges à pas feutrés vers la bibliothèque, tu entends du bruit derrière toi et tu rentres très vite dans la pièce où tu te caches aussitôt derrière un grand porte-manteau !
Tu entends des pas sortir de la cuisine puis les marches de l’escalier grincer. La sorcière est en train de monter à l’étage !
Ouf ! Tu es tellement soulagé.e qu’un grand soupir audible sort de ta bouche et tu entends subitement une exclamation étouffée suivie de pas précipités qui sortent de la pièce où tu te trouves ! Abasourdi.e, tu tends l’oreille et crois entendre la porte de la pièce du fond, celle face à la porte d’entrée, s’ouvrir et se fermer.
Lorsque tu sors de ta cachette à moitié enfoui.e sous les manteaux, tu regardes autour de toi et remarques plusieurs livres posés dans un coin de la pièce, à même le sol. Qu’est-ce que c’est ? Et qui vient de partir ? Tu regrettes de t’être caché.e aussi vite sans prendre le temps de jeter un œil dans la pièce avant !
La personne ou LES personnes en fuite ne pouvaient être la sorcière, car tu es sûr.e de l’avoir entendue monter les escaliers. Mais alors, serait-ce tes amis ? Pourquoi se seraient-ils enfuis face à toi ? Tu doutes, mais tu dois bien t’avouer que leur comportement d’aujourd’hui a été assez étrange… est-ce qu’ils ne te feraient pas une farce ?
Ta curiosité est piquée à vif et supplante ta peur. Après tout, la sorcière est à l’étage, tu ne crains plus rien dans l’immédiat non ? Alors, est-ce que tu vas voir les livres laissés par terre par les fuyards, ou bien tu les poursuis directement pour ne pas risquer de perdre leur trace ?
Tu vas voir les livres
Tu poursuis les fuyards
23. Tu vas voir les livres
Tu te diriges vers l’autre bout de la pièce sur la pointe des pieds. Par terre, trois livres ouverts attirent ton attention. Et sur l’un des livres, tu remarques… une perle ! Cette perle, c’est sûr, elle était dans les cheveux d’Inaya ! Ce sont donc bien tes amis qui se sont enfuis tout à l’heure !
Te penchant un peu plus sur les livres pour en lire quelques lignes, tu réalises que ce sont des contes, mais par n’importe lesquels, des contes qui font peur ! Par curiosité, tu regardes alors les rayonnages les plus proches de toi… Apparemment, ce sont tous des livres de contes, et uniquement des contes effrayants ! Brrr… et bien, elle est vraiment bizarre cette maison, il n’y a pas à dire ! Qui aurait chez elle autant de livres qui font peur ?
Fronçant les sourcils, tu te demandes ce que tout cela signifie. Tes amis étaient en train de lire ces livres non ? Mais pourquoi ?
Tu as très envie de frapper dans tes mains d’excitation, mais tu te retiens. Tes amis te cachent clairement quelque chose, et tu vas découvrir ce que c’est !
Un sourire en coin, tu décides de piéger tes amis à leur propre jeu. Tu retournes dans l’entrée sans faire de bruit et t’avances vers la pièce inconnue, celle qui se trouve face à la porte d’entrée.
Tu poursuis les fuyards
24. Tu poursuis les fuyards
Elle est mal fermée. Pas de doute, lorsque tu es rentré dans la maison tout à l’heure, elle était correctement fermée, tes amis sont donc bien passés par ici !
Tu la pousses légèrement et regardes à l’intérieur. Un atelier ! Mais un atelier de quoi exactement ? Tu ne vois personne, alors tu entres plus franchement pour examiner ce qui se trouve autour de toi. Des masques ! Cet atelier est blindé de masques ! Il y a en a partout sur les murs ainsi que sur à peu près toutes les surfaces disponibles de la pièce.
Alors que tu avances, ton sourire s’élargit de plus en plus. Au fond de la pièce, tu as repéré une table plus grande que les autres recouverte de livres… mais surtout d’une grande nappe ! Une nappe qui descend jusqu’au sol et pourrait donc abriter une, voire deux personnes qui souhaiteraient se cacher rapidement…
Alors que tu t’approches sans faire le moindre bruit, tu te retiens de ricaner lorsque tu remarques un masque de crapaud sur une des tables. Beurk ! Il est si parfaitement affreux qu’il te donne une idée !
Que fais-tu : tu mets le masque avant d’aller soulever la nappe et surprendre tes amis ? Ou tu n’oses pas y toucher et tu soulèves la nappe directement ?
Tu mets le masque de crapaud
Tu soulèves la nappe sans mettre de masque
25. Tu mets le masque de crapaud
Tu mets le masque et tu contournes la grande table avant de soulever la nappe en hurlant :
— SURPRISE !!!
Raphaël et Inaya hurlent littéralement ! Toi, tu t’assois par terre tellement tu rigoles. Lorsque tu retires ton masque pour mieux voir la tête de tes amis, des larmes coulent sur tes joues. C’est trop drôle, ils sont dans les bras l’un de l’autre et ont les yeux comme des soucoupes !
Lorsqu’ils voient ton visage hilare, ils se mettent alors à rire eux aussi avant de sortir à quatre pattes de leur très mauvaise cachette.
— La vache, tu nous as fait super peur !
À cet instant, entre alors dans la pièce la sorcière. Elle te regarde puis regarde tes amis et leur dit en riant :
— Et bien les enfants ? On dirait que tout ne s’est pas exactement passé comme prévu, pas vrai ?
— Oh purée, lance Raphaël, tu nous as bien eus, c’était à nous de te crier « surprise ! » Bon anniversaire !
Avec un sourire, tu les remercies et tu attends, bras croisés, qu’ils daignent t’expliquer. Raphaël commence :
— En vrai, on a prévu une soirée contes effrayants chez toi pour ton anniversaire ! Parce que Madame Anoure, c’est une conteuse pro. On est venus ce soir pour choisir le recueil de contes qu’elle pourrait lire. Ce n’était juste pas prévu que tu nous suives jusque dans la maison !
Et Inaya confirme en hochant la tête, l’air impressionné :
— Clairement, tu ne nous as pas menti, il en faut vraiment beaucoup pour te faire peur !
Tu ne leur avoueras pas que tu as eu très peu à plusieurs moments de la soirée. Et celle-ci n’est pas terminée ! Génial !
FIN
26. Tu soulèves la nappe sans mettre de masque
Tu souris en passant devant le masque affreux du crapaud, mais finalement tu n’oses pas le mettre. Tu doutes encore. Et si tes amis ne se cachaient pas vraiment sous la table ? Peut-être que tu te trompes complètement non ?
Alors que tu regardes partout autour de toi tout en approchant de la table, tu remarques tout un attirail pour fabriquer des masques sur le dessus de celle-ci. Il est impressionnant cet atelier ! Tu es même si impressionné.e que tu en oublies de ne pas faire de bruit et tu pousses une petite exclamation discrète « Wahou ! ».
À ce moment-là, deux formes sortent comme des diables de leur boîte en hurlant « Surprise !!! ». Tu sursautes si fort que tu trébuches en tentant de reculer et tu tombes sur les fesses. Devant toi se trouvent tes deux amis, qui ont l’air tout à la fois excités et surpris.
— Ça alors ! On n’aurait jamais cru que tu viendrais jusque dans la maison ! On avait prévu de te faire la surprise chez toi, mais pas grave, comme ça tu vois l’atelier de Madame Anoure ! C’est génial ici tu ne trouves pas ?
Madame Anoure ? À cet instant rentre dans la pièce la sorcière, qui ne semble guère surprise de voir trois enfants dans son atelier.
— Et bien les enfants, apparemment, tout ne s’est pas passé comme prévu, mais le plus important se passera ce soir !
Tu demandes aussitôt « ce soir ? » d’un air excité.
— Et oui, lance Raphaël, pour ton anniversaire, c’est soirée contes qui font peur chez toi. Madame Anoure est conteuse pro ! Génial non ?
Tu avais totalement oublié que c’était ton anniversaire aujourd’hui, alors pour une surprise, c’en est une ! Et une soirée contes en plus, tu adores !
Tout à ta joie, tu sautes dans les bras de tes amis et tu les serres très fort contre toi. Tu as déjà eu bien peur en venant jusqu’ici, et la soirée promet de continuer ainsi, tu ne pouvais pas rêver mieux !
FIN
Tu es vraiment très en colère contre Raphaël et Inaya, tes amis. Ils t’ont évité.e toute la journée ! D’habitude, vous jouez toujours ensemble tous les trois, alors pourquoi t’avoir mis à l’écart aujourd’hui ? Pire encore, lorsque tu les as aperçus dans un coin de la cour de récré discutant à voix basse, tu t’es approché.e. Et bien, ils ont arrêté subitement de parler et ont trouvé une excuse pour aller discuter seuls un peu plus loin ! Il n’y a qu’une explication possible : ils parlaient de toi derrière ton dos.
Grrrr… voilà qui te fait grincer des dents pour tout le reste de la journée.
En plus, ce soir, alors que tu sors de l’école, tu les vois partir tous les deux, main dans la main, en direction du parc. Donc même après l’école, ils t’évitent ?
Les larmes aux yeux, tu serres les poings à t’en faire mal aux doigts.
Que fais-tu ? Tu les suis, ou pas ?
Tu les suis
Tu ne les suis pas
2. Tu ne les suis pas
Oh et puis zut, tu ne les suis pas. Puisqu’ils ne veulent pas jouer avec toi, et bien tu joueras seul.e et puis c’est tout ! Mais alors que tu les regardes s’éloigner, tu es un peu étonné.e de les voir dépasser le parc pour continuer en direction de la maison de l’impasse, celle que tous les enfants appellent « la maison de la sorcière ».
Étrange, pourquoi iraient-ils là-bas ? Non, c’est sans doute rien, tu dois te tromper.
Avec un froncement de sourcils, tu décides de t’en moquer et de rentrer. Après tout, qu’est-ce que ça peut bien faire s’ils sont assez idiots pour aller dans la maison de la sorcière hein ?
Tu rentres chez toi
3. Tu rentres chez toi
Cependant, une fois arrivé.e à la maison, tu ne fais que tourner en rond et te tordre les mains d’inquiétude. Ta grande sœur et tes parents ne sont pas là, et le silence qui règne te paraît subitement insupportable.
La maison de la sorcière, c’est pas rien.
Un tas d’histoires horribles circulent sur cette maison et sa propriétaire. Même toi qui adore les histoires qui font peur, tu avais refusé d’y aller le jour d’Halloween l’année dernière. C’était beaucoup trop risqué.
Celle qui habite là vit toute seule dans sa grande maison, et parfois, le soir, des bruits étranges en sortent… comme des gémissements…
Gémissements. Toi aussi tu as envie de gémir en te souvenant à quel point tu avais eu peur une fois planté devant cette maison…
Mais alors que tu tournes en rond chez toi, tu réalises que tu ne peux vraiment pas rester ici. Ce sont tes amis ! Et s’il leur arrivait quelque chose dans cette horrible maison ? Tu ne pourrais jamais te le pardonner.
Tu te décides finalement et ressors de chez toi en courant presque. Sur le chemin, tu croises Lucie, une copine, qui te raconte qu’elle a vu Raphaël et Inaya entrer tous les deux dans la maison de la sorcière. Elle a l’air de trouver ça amusant. Elle ne réalise pas à quel point elle est effrayante cette maison ou quoi ?
Un tas de pensées toutes plus horribles les unes que les autres te traverse l’esprit : et si tes amis étaient transformés en crapaud ? Et si c’était trop tard pour les sauver ? Et si, toi aussi, tu étais attrapé par la sorcière ?
Mais alors que ton cerveau bouillonne, te voilà arrivé devant la maison, que fais-tu ? Tu les appelles, tu cognes à la porte, ou tu essayes d’ouvrir la porte ?
Tu les appelles
Tu cognes à la porte
Tu essayes d'ouvrir la porte
4. Tu les suis
Ta tristesse est finalement plus forte que ta colère et tu décides de les suivre de loin.
À ta grande surprise, ils dépassent le parc sans s’y arrêter. Toi qui pensais qu’ils étaient simplement partis jouer au parc sans toi, tu es perturbé.e. Et tu l’es encore plus lorsque tu les vois s’arrêter tous les deux devant la grande maison de l’impasse. Celle qui est appelée « la maison de la sorcière ». Mais pourquoi iraient-ils par là-bas ?
Brrr. Un frisson te parcourt le dos. On dit de la sorcière qu’elle transforme ceux qui la dérangent en crapauds.
Alors que tu vois tes amis passer le portillon, tu restes un instant bouche bée puis tu cours pour les rattraper, leur dire d’arrêter ! Malheureusement, lorsque tu arrives, il est déjà trop tard, ils sont rentrés dans la maison. Incroyable, pourquoi ils font ça ?
Tu restes un instant paralysé puis tu te diriges vers la porte d’entrée, l’inquiétude pour tes amis descendant de ta tête jusque dans ton estomac, pour y former une espèce de boule très lourde qui te donne presque envie de vomir.
Ne sachant pas quoi faire d’autre, tu observes la porte. Elle paraît tout à fait normale, mais tu remarques qu’il y a une espèce de gros cercle de métal au beau milieu de la porte : un heurtoir ! C’est la première fois que tu en vois un en vrai. Tu as beau regarder partout, pas de sonnette. Mais de toute façon, est-ce que ça aurait été une bonne idée de sonner ?
Tu hésites. Tu les appelles ? Tu cognes à la porte ? Tu essayes d’ouvrir la porte ? Ou… tu rentres chez toi. Après tout, ils ont prouvé toute la journée qu’ils ne voulaient pas de toi !
Tu les appelles
Tu cognes à la porte
Tu essayes d'ouvrir la porte
Tu rentres chez toi
5. Tu les appelles
Après avoir hésité quelques instants devant la porte fermée, tu te dis que même s’ils sont dans la maison, ils ne peuvent pas être allés bien loin, si tu les appelles, ils vont t’entendre et ressortir.
Alors tu essayes de crier le plus fort possible « Raphael ! Inaya ! ». Sauf que, quelle horreur, c’est une toute petite voix riquiqui qui sort de ta bouche : « Ra-Raphael… I-Inaya ? ». Tu as trop peur pour vraiment crier ! Impossible qu’ils t’entendent avec cette voix de souris.
Au bord des larmes, tu réalises que tu es trop effrayé.e pour pénétrer dans cette maison et même pour cogner à la porte. Mais alors que tu tournes les talons pour rentrer chez toi, tu entends du bruit à l’intérieur. Un rire étouffé. À moins que ça ne soit un cri ?
Les yeux écarquillés et la bouche sèche à force de la garder entrouverte comme prête à crier, tu t’immobilises.
Que fais-tu ? Tu prends tes jambes à ton cou ? Tu essayes de regarder par une fenêtre ? Tu cognes à la porte ? Ou tu essayes d’ouvrir la porte ?
Tu prends tes jambes à ton cou
Tu essayes de regarder par une fenêtre
Tu cognes à la porte
Tu essayes d'ouvrir la porte
6. Tu essayes de regarder par une fenêtre
Le bruit que tu as entendu était tout de même un peu inquiétant. La fenêtre la plus proche c’est celle qui se trouve à gauche de la porte d’entrée. Tu t’approches et tu montes sur un pot de fleurs pour voir à l’intérieur.
Boum ! Le pot de fleurs se renverse et se brise ! Et toi, tu te retrouves les fesses par terre après avoir poussé un cri digne des plus grandes sirènes d’alerte. Wouuuuuaou !
Au-dessus de ta tête, la fenêtre s’ouvre brusquement sur une dame, les cheveux gris en bataille et l’air sévère.
— Dis donc toi !
Tu t’étouffes à moitié en ravalant ton hurlement et tu te sens changer de couleur.
Elle a l’air de réaliser qu’elle t’effraie atrocement, car elle continue d’une voix un peu plus douce :
— Tu veux entrer pour prendre un cookie ? La porte d’entrée est ouverte et la cuisine est à gauche. Allez, viens !
Tu déglutis et ta grande horreur, ton ventre se met à gargouiller. Grlouik. C’est bien le moment !
Que fais-tu : tu prends tes jambes à ton cou ? Ou tu vas dans la cuisine ?
Tu prends tes jambes à ton cou
Tu vas dans la cuisine
7. Tu cognes à la porte
Prenant ton courage à deux mains, tu décides de cogner à la porte, au cas où quelqu’un répondrait. Après tout, ce gros heurtoir sur la porte est là pour ça ! Et si personne ne répond, et bien, ça veut dire que tu peux entrer chercher tes amis non ?
Tu n’y crois pas vraiment, mais à peine quelques secondes après ton utilisation du heurtoir, la porte s’ouvre brusquement. Tellement brusquement que c’est limite si tu ne tombes pas en arrière ! Sur le pas de la porte, une femme avec de longs cheveux gris en bataille et un visage sévère barré d’un grand sourire bizarre te regarde en baissant les yeux vers toi. Tu ne sais pas quoi penser d’elle : elle est gentille, ou elle est méchante ?
En plus elle te parle d’une voix hyper forte :
— Et bien, tu veux me demander quelque chose ?
Tu bafouilles quelque chose d’incompréhensible, mais bizarrement, on dirait qu’elle comprend.
— Tu veux entrer ? Si tu veux, viens, suis-moi dans la cuisine !
Puis elle recule dans la maison, te laissant la place pour entrer. Tu n’en as pas vraiment envie, mais tu te sens un peu obligé.e de la suivre. Devant toi se trouvent une porte inconnue et un escalier en colimaçon. À droite, une porte mène à une bibliothèque, et à gauche, c’est la cuisine.
Tu hésites un peu. Pourquoi veut-elle t’emmener dans la cuisine ? Ton ventre se tortille de peur… ou de faim ? Tu n’as plus que deux solutions : Soit tu la suis dans la cuisine, soit tu prends tes jambes à ton cou !
Tu prends tes jambes à ton cou
Tu vas dans la cuisine
8. Tu vas dans la cuisine
Alors que tu pénètres dans la cuisine, une odeur de cookies te prend aux narines. Hum ! Ça sent super bon ! Ton estomac arrête un peu d’avoir peur pour se mettre à grogner de gourmandise ! C’est que tu n’as pas pris ton goûter encore !
Tu sursautes lorsque la femme qui se tient debout devant la cuisinière t’interpelle :
— Alors, puisque tu es là, tu veux un cookie ?
Tu regrettes soudainement d’être entré.e dans cette cuisine. Tu as l’impression d’être tombé dans un piège. Et si les gâteaux étaient empoisonnés ? Et Raphaël ? Et Inaya ? Ils sont où ? Pourquoi cette femme fait comme si c’était normal que tu sois là, et pourquoi elle ne parle pas d’eux ?
Alors que ton esprit s’emballe, il te semble entendre un bruit étouffé, comme un bruit de livre qui tombe. Mais alors que tu tournes la tête dans la direction de la bibliothèque, la vieille femme t’interpelle d’une voix forte :
— Tu te décides ? Cookie ou pas ?
Ton ventre grogne de plus belle.
Qu’est-ce que tu fais ? Tu prends le gâteau ? Tu le refuses ? Tu oses demander si tes amis sont ici ? Tu prends tes jambes à ton cou ? Ou alors… tu fais semblant de sortir, mais tu vas jeter un œil dans la bibliothèque en face ?
Tu poses des questions
Tu manges le gâteau
Tu refuses le gâteau
Tu prends tes jambes à ton cou
Tu vas dans la bibliothèque
9. Tu poses des questions
Entre deux grignotements de tes ongles, tu parviens à lui demander si deux enfants ne sont pas venus cogner à sa porte ce soir ?
— Deux enfants ? Ah non, pas du tout. De quoi tu parles ?
Tu deviens livide et ton cœur rate un battement. Comment ? C’est impossible, ils sont bien venus ici ! Ils seraient dans le jardin ? Mais non, tu les aurais vu en te dirigeant vers la porte !
Il n’y a pas le moindre doute possible : cette femme ment !
Alors que ta gorge se serre tellement que tu en deviens incapable de parler, la femme te propose à nouveau un cookie.
— Alors ce cookie, tu le prends ou pas ? J’entends ton ventre gargouiller d’ici, tu sais ?
Tu as l’impression que tes cheveux se dressent tout droit sur ta tête !
Que fais-tu, tu manges le gâteau, tu refuses le gâteau, ou tu prends tes jambes à ton cou ?
Tu manges le gâteau
Tu refuses le gâteau
Tu prends tes jambes à ton cou
10. Tu manges le gâteau
L’appel de ton ventre est finalement plus fort que ta volonté. À moins que ça ne soit à cause du regard de la sorcière ? Tu préfères en effet regarder le gâteau que ses yeux, et il en devient hypnotisant ! Ta main se tend vers le cookie avant même que tu ne t'en rendes compte.
Une fois en main, tu le manges à petits coups de dents, comme une souris ou un lutin de Noël affamé. Dès qu’il est terminé, un autre apparaît sous tes yeux et… tu l’engloutis également !
Tu as un peu honte, et dans ta tête, tu penses à tes amis peut-être en danger pendant que toi tu te remplis l’estomac.
Une chose est certaine, ces gâteaux sont très bons et n’ont pas l’air empoisonnés du tout !
Le temps passe, mais tu n’oses pas bouger. Tu ne peux pas rester ici éternellement pourtant. Que dois-tu faire ? Partir poliment et rentrer chez toi, après tout, elle ne ressemble pas à une sorcière cette dame, et ses gâteaux sont très bons ! Ou alors, tu refuses de lui faire confiance et tu fais semblant de sortir pour aller dans la bibliothèque ? C’est là-bas que tu as entendu du bruit, tu en es certain !
Tu pars poliment
Tu vas dans la bibliothèque
11. Tu pars poliment
Alors que tu dis poliment à la dame que tu vas rentrer chez toi, celle-ci te réplique d’une voix ferme :
— D’accord, je te raccompagne !
Hein ? Me raccompagner ? Pourquoi ? Je ne suis pas un bébé, je peux rentrer seul.e ! Pourtant, sa voix ne fait aucun doute, ce n’était pas une proposition, tu n’as pas le choix !
Alors que tu tournes les talons, tu sens son ombre t’envelopper par-derrière. Elle est juste derrière toi, impossible de faire autre chose que de la laisser t’accompagner.
Une fois à l’extérieur, elle t’annonce que vous allez passer par le terrain de jeux pour observer les grenouilles qui se trouvent dans la mare juste à côté.
Observer les grenouilles ? Pourquoi ? Non… Non ! Elle aurait déjà transformé tes amis et elle veut les jeter dans la mare ?
Tu fais un effort énorme pour ne pas laisser paraître ta peur et tu la suis sans dire un mot. Elle essaye bien de faire la conversation, mais parler grenouilles et crapauds, très peu pour toi, alors tu ne fais que des réponses très courtes et elle finit par abandonner.
Au final, vous perdez bien une heure à traîner dehors, et lorsque vous prenez enfin le chemin de chez toi, il commence à faire nuit.
Tu rentres chez toi avec la sorcière
12. Tu rentres chez toi avec la sorcière
Elle t’accompagne jusqu’à ta porte et c’est elle qui sonne ! Que veut-elle dire à tes parents ? Mais alors que ta grande sœur et tes parents ouvrent la porte, tu remarques qu’ils regardent la sorcière – enfin, la dame - avec un grand sourire.
Comment ça ? Ils se connaissent ? Cependant, tu n’as pas le temps de poser de questions. Subitement, tes amis bondissent devant toi en hurlant « surprise ! ». Ils sont là, devant toi, comment est-ce possible ?
Puis tu te tournes vers la sorcièr… heu… la dame, et elle te fait un clin d’oeil. C’est donc pour ça qu’elle a voulu te raccompagner absolument en faisant un gros détour ! Pour que tes amis aient le temps de tout préparer !
— Bon anniversaire ! Ce soir, c’est soirée contes effrayants avec Madame Anoure !
Tu regardes ton père d’un air surpris. Soirée contes ? Génial ! Tu adores les histoires qui font peur ! Enfin… quand elles font « un peu » peur hein ? Mais pas trop tout de même !
Tu bégayes tellement ta surprise est grande :
— Mais alors, mais alors… tout ça, c’était un plan ?
Anaya te répond en riant :
— Oui et non ! Honnêtement, on ne pensait pas que tu nous suivrais jusqu’à l’intérieur de la maison… Heureusement que Madame Anoure avait préparé des cookies, ah ah ah ! C’est ton point faible !
Tu rougis tout en souriant jusqu’aux oreilles. Ce début de soirée avait été génial, et la fin promettait de l’être tout autant !
FIN
13. Tu refuses le gâteau
Malgré ton angoisse, tu refuses le gâteau qu’elle te tend d’un geste de la main. Et puis c’est tout. Tu n’arrives ni à parler, ni à la regarder dans les yeux, ni même à tourner les talons pour t’enfuir ! Tu es juste terrifié.e à l’idée que ce cookie – qui à l’air très appétissant – soit empoisonné.
À ta grande horreur, puisque tu ne la regardes pas, elle s’approche et se baisse à ton niveau. Tu ne peux rien faire d’autre que croiser son regard. Tu te sens mal, tu as l’impression de défaillir. Que fais-tu ? Tu manges le gâteau, ou tu prends tes jambes à ton cou ?
Tu manges le gâteau
Tu prends tes jambes à ton cou
14. Tu prends tes jambes à ton cou
Tu craques et tu prends tes jambes à ton cou ! Tu t’enfuis sans chercher tes amis dans la maison, tu fuis comme si tu avais le feu aux fesses ! Derrière toi, tu entends la sorcière t’appeler mais tu ne comprends rien à ce qu’elle dit, ton cœur qui bat résonne jusque dans tes oreilles !
En sortant dans la rue, tu remarques Lucy, qui semble rire sous cape, et qui te demande de la suivre ? Tu ne comprends absolument pas pourquoi, mais tu décides de le faire. De toute façon, tu es pour l’instant incapable de parler, de raconter ce qu’il s’est passé.
Elle t’emmène chez elle et te propose un cookie ! Tu as encore tellement peur que tu te contentes de le regarder d’un air effrayé. Elle se met à rire aux éclats !
— Qu’est-ce qu’il t’arrive, tu as peur qu’il soit empoisonné ou quoi ?
Tu rougis jusqu’aux oreilles, vexé. Néanmoins, sa remarque t’aide à surmonter ta peur et tu prends le gâteau que tu croques en deux bouchées.
Lucy, c’est une copine qui est super bavarde, elle parle tellement tout le temps que tu n’as même plus le temps de réfléchir ! Finalement, tu restes deux heures chez elle à manger et jouer sur un jeu vidéo. Tu t’éclates tellement que tu en oublies tes amis dans la maison de la sorcière… tu te souviens d’eux alors que tu manges le dernier cookie.
Tu as un peu honte de toi. Mais d’un autre côté, c’est normal d’avoir peur non ?
Qu’est-ce que tu fais ? Tu retournes à la maison de la sorcière ? Ou tu rentres chez toi ?
Tu rentres chez toi
Tu retournes à la maison de la sorcière
15. Tu rentres chez toi
Tu rentres chez toi en te disant que de toute façon, tellement de temps à passé que forcément, tes amis ont dû rentrer chez eux !
Tu te demandes tout de même tout le long du trajet si tu as pris les bonnes décisions. Peut-être que tu n’aurais pas dû te sauver comme ça ? Et pourquoi tu as traîné si longtemps chez Lucy ? Tu aurais pu réfléchir un peu avant de la suivre ! Ou alors tu aurais pu tout simplement lui raconter ce qu’il s’était passé… pourquoi ne pas l’avoir fait ? Par peur d’être traité de lâche ? C’est idiot, c’est normal d’avoir peur dans une pareille situation !
Sans t’en rendre compte, tu te ronges les ongles tout le long du chemin qui te ramène à la maison. Comment vas-tu réussir à dormir ce soir si tu ne sais pas ce que sont devenus tes amis ? Ah, tu sais, dès que tu rentres, tu demanderas à tes parents de téléphoner chez eux, tout simplement !
Mais alors que tu passes la porte de chez toi, tu réalises que tout est silencieux. Étrange, tes parents et ta sœur devraient être rentrés pourtant ?
Tu allumes la lumière et…
— SURPRISE !!!
Des cris, des flashs, et des cotillons te tombent dessus, tandis que toi, tu te protèges de tout ça avec tes bras.
Hein ? Quoi ? Devant toi se trouvent tes parents, ta sœur, Raphaël, Inaya, mais aussi la sorcière ! C’est quoi cette dinguerie ?
— Joyeux anniversaire !
Lorsque tu comprends qu’ils t’ont tous joué un drôle de tour pour t’éloigner de la maison le temps de tout préparer, tu fonds en larmes de soulagement. Ouf ! Tes amis vont bien, et la sorcière… et bien, la sorcière te fait un grand sourire et elle te propose… des cookies bien sûr !
En vrai, elle n’est pas là pour ça, mais parce que le cadeau que tes amis te font, c’est une soirée « contes », et elle est là pour raconter des histoires jusqu’à minuit ! En plus, vu le masque effrayant de grenouille qui est posé sur le gros livre de contes, ce sont sans doute des histoires qui font peur. Génial, tu adores ça !
FIN
16. Tu retournes à la maison de la sorcière
Tu retournes le plus vite possible à la maison de la sorcière. La nuit commence à tomber, ce qui la rend encore plus effrayante ! Mais tu as beau cogner sur la porte avec le heurtoir, crier le nom de tes amis, rien à faire, la maison semble désormais vide.
Où est donc passée la sorcière ? Et tes amis ?
La mort dans l’âme, pas le choix, tu décides de rentrer chez toi.
Tu rentres chez toi
17. Tu essayes d'ouvrir la porte
Peur ou pas peur, peu importe, tu es sûr.e que tes amis sont à l’intérieur, alors, ignorant le heurtoir, tu tournes directement la poignée de la porte en silence… Elle s’ouvre.
Devant toi, une porte fermée, et un escalier en colimaçon. À droite, une bibliothèque. À gauche, une cuisine dans laquelle semble s’activer quelqu’un. Tes amis ? Ou la sorcière ?
Ton cœur bat la chamade et tu sens une goutte de sueur froide couler le long de ton dos. Où décides-tu de diriger tes pas ? Tu vas dans la cuisine, tu montes l’escalier, tu vas dans la bibliothèque, ou tu vas dans la pièce inconnue ?
Tu vas dans la cuisine
Tu montes l'escalier
Tu vas dans la bibliothèque
Tu vas dans la pièce inconnue
18. Tu vas dans la pièce inconnue
Tu te diriges tout droit vers la porte inconnue en faisant bien attention à ne pas faire le moindre bruit. Tu sens une goutte couler le long de ta joue. C’est la peur qui te fait autant suer ? Wouahou ! C’est la première fois de ta vie que de la sueur se forme sur toi à cause de la peur.
Tu en es tout.e excité.e. Avoir peur, ça te remplit d’un sentiment étrange : tu te sens à la fois paralysé.e et capable de tout ! Et tu adores ça.
Un sourire aux lèvres, tu t’approches de la porte et tentes de tourner la poignée… elle s’ouvre !
En rentrant dans la pièce, tu découvres qu’elle est remplie de masques plus effrayants les uns que les autres. Il y en a partout sur les murs, mais aussi sur diverses tables et bureaux. On dirait… mais oui, c’est une sorte d’atelier de fabrication de masques ! Génial !
Alors que tu avances dans la pièce en observant bien tout avec de grands yeux, tu entends un murmure dans l’entrée de la maison. Quelqu’un vient par ici ! Vite ! Que fais-tu ?
Tu attrapes un masque au hasard et tu le mets sur ta tête pour faire peur à la personne et ainsi pouvoir t’enfuir en courant ? Ou tu te caches ?
Tu mets un masque
Tu te caches
19. Tu mets un masque
On rentre dans la pièce et… tu bondis en hurlant « WOUAAAAAAAH !!!! ». Les deux personnes qui viennent d’entrer hurlent de terreur et c’est là que tu réalises que ce sont tes amis Raphaël et Inaya ! En les voyant ainsi terrifiés, tu te dépêches d’ôter ton masque avant d’exploser de rire.
En découvrant qui se cachait derrière le masque, tes amis t’inondent de reproches. Ils ont eu tellement peur ! Puis ensuite ils se mettent à bien rire avec toi. Inaya, la main sur le cœur, s’approche de toi la première et te prend dans ses bras. Tu sens son cœur battre à toute vitesse !
— Bon sang, je crois que je n’ai jamais eu aussi peur de ma vie ! Normalement c’était à nous de faire ça ! Hey, au fait, bon anniversaire !
Anniversaire ? On est quel jour déjà ?
— Ah oui, c’est mon anniversaire ?
— Ben oui, espèce de carotte trop cuite ! lance Raphaël en s’approchant à son tour pour te serrer dans ses bras. Bon anniversaire ! Tu m’as fichu une de ses trouilles ! Tu sais quoi ? On avait prévu de te faire la surprise quand tu rentrerais chez toi, jamais on aurait pensé que tu nous suivrais jusque dans cette maison ! Tu n’as vraiment peur de rien !
Tu avoues sans hésiter :
— Oh si, j’ai eu super peur ! Mais je savais que vous étiez ici, alors je ne pouvais pas vous abandonner quand même.
À cet instant entre dans la pièce la sorcière ! Enfin… tu remarques que tes amis semblent déjà la connaître et elle a un grand sourire.
— Et bien les enfants, tels sont pris qui croyaient prendre, c’est ça ?
Inaya te présente alors Madame Anoure et t’explique qu’ils ont prévu une soirée contes effrayants avec elle chez toi ce soir ! Tu as juste découvert la surprise un peu plus tôt que prévu ! Elle est conteuse pro et son nom « Anoure », c’est aussi un mot qui existe pour de vrai et signifie crapauds et grenouilles. Peut-être que c’est pour ça qu’il y a de drôles d’histoires qui circulent sur elle ? En plus de ça, l’une des machines qu’elle utilise pour faire ses masques est un peu vieille et elle couine bizarrement lorsqu’elle l’utilise. Tu comprends tout !
Maintenant, il ne te reste plus qu’à attendre que tes amis terminent de choisir le livre que Madame Anoure lira ce soir et ensuite, retour à la maison.
Et tu viens de demander… elle t’autorise à prendre le masque de crapaud pour effrayer également tes parents lorsque tu rentreras chez toi !
Aujourd’hui, c’est toi qui vas surprendre tout le monde !
FIN
20. Tu te caches
Trop effrayé.e pour affronter la personne qui s’apprête à entrer dans la pièce, tu te caches sous la nappe d’une grande table à proximité. Les deux mains sur la bouche, tu t’efforces de respirer lentement et surtout, sans un bruit.
Tu entends la porte s’ouvrir et… les voix de tes amis ! Abasourdi.e, tu sors de sous la table sans prendre le temps de réfléchir et tu les dévisages.
Entre toi et eux, qui est le plus étonné ? Aucune idée, mais vous restez tous les trois bouches bées avant d’exploser d’un rire commun !
Inaya s’approche de toi et te dit, toute excitée :
— T’es tranquille toi ! Tu n’as pas eu peur de rentrer dans la maison de la sorcière ?
Tu répliques que bien sûr, tu avais peur, et alors ? Tu savais qu’elle et Raphaël étaient à l’intérieur, tu ne pouvais pas les abandonner !
Après de nombreux compliments sur ton courage qui te font rougir jusqu’aux oreilles, ils te souhaitent alors un joyeux anniversaire – tu avais totalement oublié que c’était aujourd’hui ! – et te racontent toute l’histoire.
En vrai, ils sont venus ici parce que Madame Anoure, la propriétaire de la maison, est conteuse pro et fabricante de masques. Et ce soir, elle vient chez toi pour raconter des histoires qui font peur, comme tu aimes !
Ça devait être une surprise, mais en vrai, tu adores avoir pu la découvrir en avance, et tu n’as qu’une hâte, que la soirée arrive vite ! En plus, une idée germe dans ta tête : et si tu prenais un masque pour faire peur à tes parents et ta sœur lorsque tu rentrerais chez toi ? Ce soir, c’est toi qui surprendrais tout le monde, et non pas l’inverse !
FIN
21. Tu montes l'escalier
Tu commences à monter l’escalier, mais à ta plus grande horreur, les marches grincent atrocement ! Une voix forte t’interpelle immédiatement depuis la cuisine ouverte.
— On ne monte pas à l’étage ! Viens ici tout de suite !
Un petit gémissement de chiot blessé s’échappe de ta gorge et tu te souviens subitement de toutes les raisons pour lesquelles tu ne devrais PAS te trouver ici. C’est la maison d’une sorcière, pourquoi donc as-tu osé tenter d’y entrer sournoisement ? Elle va te le faire payer, c’est sûr !
Tu n’as pas d’autre choix que de rebrousser chemin. Mais ensuite, que fais-tu ? Tu te sauves à toutes jambes ? Ou alors… tu as tellement peur de désobéir à cette voix que tu vas dans la cuisine ?
Tu prends tes jambes à ton cou
Tu vas dans la cuisine
22. Tu vas dans la bibliothèque
Alors que tu te diriges à pas feutrés vers la bibliothèque, tu entends du bruit derrière toi et tu rentres très vite dans la pièce où tu te caches aussitôt derrière un grand porte-manteau !
Tu entends des pas sortir de la cuisine puis les marches de l’escalier grincer. La sorcière est en train de monter à l’étage !
Ouf ! Tu es tellement soulagé.e qu’un grand soupir audible sort de ta bouche et tu entends subitement une exclamation étouffée suivie de pas précipités qui sortent de la pièce où tu te trouves ! Abasourdi.e, tu tends l’oreille et crois entendre la porte de la pièce du fond, celle face à la porte d’entrée, s’ouvrir et se fermer.
Lorsque tu sors de ta cachette à moitié enfoui.e sous les manteaux, tu regardes autour de toi et remarques plusieurs livres posés dans un coin de la pièce, à même le sol. Qu’est-ce que c’est ? Et qui vient de partir ? Tu regrettes de t’être caché.e aussi vite sans prendre le temps de jeter un œil dans la pièce avant !
La personne ou LES personnes en fuite ne pouvaient être la sorcière, car tu es sûr.e de l’avoir entendue monter les escaliers. Mais alors, serait-ce tes amis ? Pourquoi se seraient-ils enfuis face à toi ? Tu doutes, mais tu dois bien t’avouer que leur comportement d’aujourd’hui a été assez étrange… est-ce qu’ils ne te feraient pas une farce ?
Ta curiosité est piquée à vif et supplante ta peur. Après tout, la sorcière est à l’étage, tu ne crains plus rien dans l’immédiat non ? Alors, est-ce que tu vas voir les livres laissés par terre par les fuyards, ou bien tu les poursuis directement pour ne pas risquer de perdre leur trace ?
Tu vas voir les livres
Tu poursuis les fuyards
23. Tu vas voir les livres
Tu te diriges vers l’autre bout de la pièce sur la pointe des pieds. Par terre, trois livres ouverts attirent ton attention. Et sur l’un des livres, tu remarques… une perle ! Cette perle, c’est sûr, elle était dans les cheveux d’Inaya ! Ce sont donc bien tes amis qui se sont enfuis tout à l’heure !
Te penchant un peu plus sur les livres pour en lire quelques lignes, tu réalises que ce sont des contes, mais par n’importe lesquels, des contes qui font peur ! Par curiosité, tu regardes alors les rayonnages les plus proches de toi… Apparemment, ce sont tous des livres de contes, et uniquement des contes effrayants ! Brrr… et bien, elle est vraiment bizarre cette maison, il n’y a pas à dire ! Qui aurait chez elle autant de livres qui font peur ?
Fronçant les sourcils, tu te demandes ce que tout cela signifie. Tes amis étaient en train de lire ces livres non ? Mais pourquoi ?
Tu as très envie de frapper dans tes mains d’excitation, mais tu te retiens. Tes amis te cachent clairement quelque chose, et tu vas découvrir ce que c’est !
Un sourire en coin, tu décides de piéger tes amis à leur propre jeu. Tu retournes dans l’entrée sans faire de bruit et t’avances vers la pièce inconnue, celle qui se trouve face à la porte d’entrée.
Tu poursuis les fuyards
24. Tu poursuis les fuyards
Elle est mal fermée. Pas de doute, lorsque tu es rentré dans la maison tout à l’heure, elle était correctement fermée, tes amis sont donc bien passés par ici !
Tu la pousses légèrement et regardes à l’intérieur. Un atelier ! Mais un atelier de quoi exactement ? Tu ne vois personne, alors tu entres plus franchement pour examiner ce qui se trouve autour de toi. Des masques ! Cet atelier est blindé de masques ! Il y a en a partout sur les murs ainsi que sur à peu près toutes les surfaces disponibles de la pièce.
Alors que tu avances, ton sourire s’élargit de plus en plus. Au fond de la pièce, tu as repéré une table plus grande que les autres recouverte de livres… mais surtout d’une grande nappe ! Une nappe qui descend jusqu’au sol et pourrait donc abriter une, voire deux personnes qui souhaiteraient se cacher rapidement…
Alors que tu t’approches sans faire le moindre bruit, tu te retiens de ricaner lorsque tu remarques un masque de crapaud sur une des tables. Beurk ! Il est si parfaitement affreux qu’il te donne une idée !
Que fais-tu : tu mets le masque avant d’aller soulever la nappe et surprendre tes amis ? Ou tu n’oses pas y toucher et tu soulèves la nappe directement ?
Tu mets le masque de crapaud
Tu soulèves la nappe sans mettre de masque
25. Tu mets le masque de crapaud
Tu mets le masque et tu contournes la grande table avant de soulever la nappe en hurlant :
— SURPRISE !!!
Raphaël et Inaya hurlent littéralement ! Toi, tu t’assois par terre tellement tu rigoles. Lorsque tu retires ton masque pour mieux voir la tête de tes amis, des larmes coulent sur tes joues. C’est trop drôle, ils sont dans les bras l’un de l’autre et ont les yeux comme des soucoupes !
Lorsqu’ils voient ton visage hilare, ils se mettent alors à rire eux aussi avant de sortir à quatre pattes de leur très mauvaise cachette.
— La vache, tu nous as fait super peur !
À cet instant, entre alors dans la pièce la sorcière. Elle te regarde puis regarde tes amis et leur dit en riant :
— Et bien les enfants ? On dirait que tout ne s’est pas exactement passé comme prévu, pas vrai ?
— Oh purée, lance Raphaël, tu nous as bien eus, c’était à nous de te crier « surprise ! » Bon anniversaire !
Avec un sourire, tu les remercies et tu attends, bras croisés, qu’ils daignent t’expliquer. Raphaël commence :
— En vrai, on a prévu une soirée contes effrayants chez toi pour ton anniversaire ! Parce que Madame Anoure, c’est une conteuse pro. On est venus ce soir pour choisir le recueil de contes qu’elle pourrait lire. Ce n’était juste pas prévu que tu nous suives jusque dans la maison !
Et Inaya confirme en hochant la tête, l’air impressionné :
— Clairement, tu ne nous as pas menti, il en faut vraiment beaucoup pour te faire peur !
Tu ne leur avoueras pas que tu as eu très peu à plusieurs moments de la soirée. Et celle-ci n’est pas terminée ! Génial !
FIN
26. Tu soulèves la nappe sans mettre de masque
Tu souris en passant devant le masque affreux du crapaud, mais finalement tu n’oses pas le mettre. Tu doutes encore. Et si tes amis ne se cachaient pas vraiment sous la table ? Peut-être que tu te trompes complètement non ?
Alors que tu regardes partout autour de toi tout en approchant de la table, tu remarques tout un attirail pour fabriquer des masques sur le dessus de celle-ci. Il est impressionnant cet atelier ! Tu es même si impressionné.e que tu en oublies de ne pas faire de bruit et tu pousses une petite exclamation discrète « Wahou ! ».
À ce moment-là, deux formes sortent comme des diables de leur boîte en hurlant « Surprise !!! ». Tu sursautes si fort que tu trébuches en tentant de reculer et tu tombes sur les fesses. Devant toi se trouvent tes deux amis, qui ont l’air tout à la fois excités et surpris.
— Ça alors ! On n’aurait jamais cru que tu viendrais jusque dans la maison ! On avait prévu de te faire la surprise chez toi, mais pas grave, comme ça tu vois l’atelier de Madame Anoure ! C’est génial ici tu ne trouves pas ?
Madame Anoure ? À cet instant rentre dans la pièce la sorcière, qui ne semble guère surprise de voir trois enfants dans son atelier.
— Et bien les enfants, apparemment, tout ne s’est pas passé comme prévu, mais le plus important se passera ce soir !
Tu demandes aussitôt « ce soir ? » d’un air excité.
— Et oui, lance Raphaël, pour ton anniversaire, c’est soirée contes qui font peur chez toi. Madame Anoure est conteuse pro ! Génial non ?
Tu avais totalement oublié que c’était ton anniversaire aujourd’hui, alors pour une surprise, c’en est une ! Et une soirée contes en plus, tu adores !
Tout à ta joie, tu sautes dans les bras de tes amis et tu les serres très fort contre toi. Tu as déjà eu bien peur en venant jusqu’ici, et la soirée promet de continuer ainsi, tu ne pouvais pas rêver mieux !
FIN
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